Non, l'ostéopathie n'est pas dangereuse, si elle est exercée par des personnes compétentes et diplômée. L'ostéopathie possède une large palette de techniques différentes, et saura choisir celle qui s'adaptera le mieux au patient et son état de santé. Ainsi, pour une lombalgie, l'ostéopathe n'utilisera pas les mêmes techniques chez un jeune sportif,chez une femme enceinte ou chez une femme ostéoporotique.
Il est aussi capable d'effectuer un diagnostic et de réorienter les patients qui ne relèvent pas de ses compétences.
Pas forcément ! Lors d'une consultation l'ostéopathe est amené à utiliser différents types de techniques, parfois les techniques dites de manipulations directes ( avec "cracking" ) en font partie. Mais cela n'est pas systématique. Dans tous les cas les techniques utilisées sont pratiquées en accord avec les patient et en respectant la règle de non-douleur.
Contrairement aux idées reçues, le craquement articulaire ne signifie pas une " remise en place" de l'articulation mais permet de lui redonner de la mobilité. Le craquement, quand il se produit, fait penser que ce sont vos os qui s'affrontent et crées le craquement, mais c'est faux. Il s'agit de bulles gazeuses contenues dans le liquide articulaire qui misent sous pression vont se dissoudre dans le liquide articulaire et provoquer ce bruit caractéristique.
Les deux. Nous connaissons généralement bien les effets curatifs de l'ostéopathie puisque nous attendons à peu près tous d'être bloqués pour aller consulter.
Néanmoins, l'ostéopathie travaille sur la mobilité du corps et sur son bon équilibre, il permet ainsi à l'organisme une meilleur harmonie et réaction face aux agressions extérieures, c'est le rôle préventifs d'une visite annuelle chez l'ostéopathe.
Il n'y a pas de réponse fixe car cela varie en fonction du type de motif, de l'ancienneté du trouble à traiter ( un trouble ancien peut nécessiter plusieurs séances pour être entièrement soulagé ), et de l'implication du patient dans son traitement ( mise en place des conseils donnés par l'ostéopathe. )
En général, le plan de traitement comprend 1 à 3 séances pour un même sportif, mais certains troubles ( arthrose, rhumatisme, spondylarthrite ankylosante ... ) nécessitent un suivi régulier tous les 3 à 6 mois.
Actuellement en France, et malgré la réglementation les traitements ostéopathiques, quel que soit le praticien qui les dispense, ne sont pas remboursés par l'assurance maladie.
Cependant, de nombreuses mutuelles complémentaires prennent désormais en charge les honoraires des ostéopathes en totalités ou en partie, sur la présentation d'une facture. Cette prise en charge varie en fonction de chaque organisme et/ou contrat ( en général de 1 à 5 séances par an ).
Oui. Le stress est une manifestation d'un déséquilibre neuro-hormonal. L'ostéopathie en travaillant sur les tensions musculaires et articulaires du corps, peut agir sur le système nerveux sympathique.
Dès lors, les situations d'angoisses, de panique, d'agressivité et/ou de dépression, par exemple, s'en trouveront améliorées car le corps du patient deviendra apte à absorber et à gérer les causes de et état.
L'ostéopathie représente pour le sportif de haut niveau, comme pour le sportif amateur, un moyen efficace d'améliorer le rendement du geste sportif
( puissance, souplesse articulaire, capacité respiratoire ), tout en augmentant la récupération après l'effort.
L'ostéopathie agit aussi lors de traumatismes, afin de stopper le processus douloureux et de conserver l'équilibre du corps pour pratiquer durablement une activité sportive.
Non. L'ostéopathie est reconnue comme profession de première intention.
C'est-à-dire, que l'ostéopathe est capable d'effectuer un diagnostic d'exclusion et de réorienter les patients qui ne relèvent pas de sa compétence vers un médecin généraliste ou un spécialiste.
Il n'est donc pas nécessaire d'avoir une prescription médicale.
Non, l'ostéopathie ne peut pas tout traiter. Elle s'adresse aux structures dont la mobilité est réduite mais ne peut pas traiter les lésions organiques, soit lorsque la structure même d'une zone du corps atteinte ( notamment suite à des maladies dégénératives, génétiques, infectieuses, cancers, fractures ... ).
Elle peut toutefois agir sur certaines des conséquences de ces maladies ou de leur traitement en travaillant sur les déséquilibres induits. Inversement, en rétablissant les équilibres du corps humain et en restaurant la mobilité des différentes structures, l'ostéopathie contribue à limiter ou retarder l'apparition de pathologie plus grave et/ou de lésions organiques.
Votre ostéopathe ne se substitue donc pas à votre médecin traitant, votre spécialiste, ni au pédiatre de votre enfant. Mais il est complémentaire et travaille avec une notion de pluridisciplinarité. Ce qui compte c'est l'amélioration de la santé du patient et non quel professionnel y parviendra.
Ça dépend de l'âge du patient. Si le suivi ostéopathique commence tôt chez l'enfant, entre 5 et 10 ans, on obtient de bon résultats grâce à l'effet positif de la croissance.
Mais il convient d'associer ai traitement ostéopathique un suivi chez le Kinésithérapeute, voire chez le podologue.
A l'âge adulte, la déviation de courbure est souvent installée, l'objectif ne sera pas de la faire disparaître mais de maintenir une mobilité au niveau de celle-ci et d'améliorer la statique. La démarche ostéopathique consiste à améliorer la fonctionnement mécanique de telle manière que l'enraidissement soit moindre et que les possibilités d'adaptations du corps soient préservées. Le traitement est souvent basé sur un travail pluridisciplinaire ( ostéopathe, podologue, masseur-kinésithérapeute ... ).
Un ostéopathe DO se doit de maîtriser autant le travail des fascias, la mobilisation des os du corps et du crâne et le traitement des viscères.
Ensuite, comme tout un chacun, il peut se spécialiser non pas dans la technique, mais dans une orientation thérapeutique comme les sportifs, les enfants, les femmes enceintes, etc ...
Ces deux disciplines sont différentes, mais complémentaires pour soulager
les patients.
On dit souvent que l’ostéopathe rend la mobilité articulaire ou musculaire au patient et que le kinésithérapeute lui réapprend à l’utiliser de façon adéquate.
Depuis l'article 75 de la loi n° 2002-303 du
4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, le titre d'ostéopathe est officiellement reconnu en France.
Cabinet d'ostéopathie LE MAREC
Quartier Nantes - La Beaujoire
3 Bis Route de Carquefou - 44300 NANTES
Ce site a été conçu avec Jimdo. Inscrivez-vous gratuitement sur https://fr.jimdo.com